Avocat dans l’un des plus grands cabinets juridiques de New York, Michael Clayton arrange discrètement et par tous les moyens les affaires embarrassantes de ses clients. On lui confie le dossier douteux d’une puissante firme agrochimique. Lorsqu’il découvre que cette multinationale sans scrupules est prête à faire des millions de victimes pour s’enrichir, il ne peut plus échapper au choix qui s’impose à lui : étouffer la vérité ou la faire éclater, au péril de sa vie…
J’avais acheté le Blu Ray il y a quelques semaines de ca déja et aujourd’hui comme le temps n’est pas au rendez-vous j’en ai profité pour le maté tranquilement 🙂 (la qualité du Blu Ray et au rendez-vous 😛 ).
Michael Clayton (sortis en 2007 et réalisé par Tony Gilbroy) est un polar violent mais sans flingue, sans sexe, d’une redoutable éfficacité (quel classe !). Le casting est très riche avec un Goerge Clooney « Michael Clayton » qui ma captivé du début à la fin du film, Tom Wilkinson « Rasoir Arthur 🙂 « , Tilda Swinton « La juriste Karen » et Sydney Pollack « Marty, le patron du cabinet d’avocat ».
La premiere demi-heure on patoge sec ! Jusqu’à se demander quelle soupe le charmant Clooney et ses camarades de production (Soderbergh et Pollack) sont en train de nous servir. Une voix off (celle d’Arthur qui a pété les plombs, ce qui peut arriver à de nombreux cadres supèrieurs) nous raconte des trucs incompréhensibles. Des scènes, qui semblet gratuites (l’accident de voiture avec délit de fuite, dont on ne reverra jamais le personnage…) nous égarent. Puis, tout devient limpide, enfin presque. Le puzzle diabolique se construit peu à peu. On est dans l’alternative regulierement offerte par le beau Goerge, son glamour et sa conscience politique, dans un film serieu, militant, citoyen, de la trempe de Syriana, Good Nigth and Good Luck.
Michael Clayton, avocat et ex flic, spécialiste du dégoupillage d’affaires juridiques tordues va donc nous permettre de decouvrir un scandale concernant une firme d’agroalimentaire, scandale si grave que sa concience va en être ébranlée.
Bravo au scénariste et metteur en scène puisqu’on se rend compte que « presque » aucune scène, aucun personnage proposés n’étaient inutiles. Tout (même la vie personnelle , pas très reluisante, de Clayton) concorde à nous dévoiler, pas à pas, l’éffroyable vérité et à la situer humainement, socialement.
Je le conseil à tous les grand fans de Polar classe 🙂